Édition du mercredi 28 avril 2010
Immeubles locatifs en zones urbaines sensibles (ZUS): les conditions de l'abattement de 30% sur la base d'imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties
Une instruction (1) précise que «conformément au II de larticle 1388 bis du code général des impôts, les logements à usage locatif ayant fait lobjet dune exonération de longue durée, situés en zones urbaines sensibles (ZUS) et appartenant aux organismes d'habitations à loyer modéré (HLM) ou à des sociétés déconomie mixte (SEM) ayant conclu avec lEtat une convention relative à lentretien et à la gestion de leur parc immobilier, ayant pour objet daméliorer la qualité du service rendu aux locataires, bénéficient dun abattement de 30% sur la base dimposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties.»
Le VI de larticle 1er de la loi relative à la mobilisation pour le logement et la lutte contre lexclusion (n° 2009-323 du 25 mars 2009) «prolonge lapplication de cet abattement aux impositions établies au titre de lannée 2010 lorsquune convention a été conclue ou renouvelée en 2009.»
Par ailleurs, «conformément aux articles 1384 A et 1384 C du code précité, les constructions neuves de logements financées au moyen des prêts aidés par lEtat, et, dans certaines conditions, les constructions neuves de logements locatifs de lassociation Foncière Logement, les acquisitions de logements en vue de leur location avec le concours financier de lEtat ou au moyen dune subvention de lAgence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) ainsi que certains logements sociaux faisant lobjet de travaux damélioration bénéficient dune exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties de quinze ans.
En outre et selon larticle 1384 D du même code, les locaux acquis, aménagés ou construits avec laide de lEtat pour la création de structures dhébergement temporaire ou durgence bénéficient également dune exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties de quinze ans.
Toutefois, dès lors que ces constructions ou logements ont bénéficié de prêts, aides ou subventions intervenus au cours de périodes propres à chaque dispositif, la durée de lexonération a été portée à vingt-cinq ou trente ans.»
(1) Instruction n° 6 C-2-10 du 20 avril 2010
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